Les p'tits mathème de Lacan
Jean-Louis Sous
L'unebévue 2000, ISBN : 2-908855-55-0, ISSN : 1284-8166, 152 p. 20€
Certaines «écritures» lacaniennes ont-elles vieilli, ou pour dire les choses plus directement, ne sont-elles plus à la mode, comme si elles étaient datées, très liées à l'époque où elles ont été produites ? Est-ce que ces formalisations n'apparaissent pas précaires ?
Les dessins, les formules, les graphes, les nœuds borroméens, qui émaillent toute l'œuvre de Lacan, quel statut leur donner ? Avant de filer vers l'universel, avant de crier à l'hérésie au regard du dogme conceptuel, il faut pouvoir dire ce qu'elles sont, ces écritures «à la gomme». Plutôt que de les ériger tout de suite en instance conceptuelle, il s'agit de comencer par une étude localisée des occurrences et des circonstances où elles apparaissent, et établir à quel registre de problématisation elles répondent, selon les époques, suivant les périodes de formalisation de Lacan. Ensuite, on pourra dire si ça tient ou pas le coup !
L'auteur nous propose donc, à titre... comme on dit, de réquisit épistémologique, de l'accompagner tout au long de ce parcours de lecture, de convoquer souvenir et mémoires de textes, de devenir les «biographes» de ces «écritures».
Faire cas de ces formalisations suppose alors une méthode casuelle qui décline les variantes de telles écritures, les versions de leur composition et de leur décomposition, les limites de leur usage, les bornes de leur emploi. Selon le glissement auquel nous invite Lacan, c'est une méthode sérieuse dans le sens où elle touche au réel ; façon de faire entendre les variations autour de ces mathèmes, si tant est qu'on puisse leur donner ce titre...
Les dessins, les formules, les graphes, les nœuds borroméens, qui émaillent toute l'œuvre de Lacan, quel statut leur donner ? Avant de filer vers l'universel, avant de crier à l'hérésie au regard du dogme conceptuel, il faut pouvoir dire ce qu'elles sont, ces écritures «à la gomme». Plutôt que de les ériger tout de suite en instance conceptuelle, il s'agit de comencer par une étude localisée des occurrences et des circonstances où elles apparaissent, et établir à quel registre de problématisation elles répondent, selon les époques, suivant les périodes de formalisation de Lacan. Ensuite, on pourra dire si ça tient ou pas le coup !
L'auteur nous propose donc, à titre... comme on dit, de réquisit épistémologique, de l'accompagner tout au long de ce parcours de lecture, de convoquer souvenir et mémoires de textes, de devenir les «biographes» de ces «écritures».
Faire cas de ces formalisations suppose alors une méthode casuelle qui décline les variantes de telles écritures, les versions de leur composition et de leur décomposition, les limites de leur usage, les bornes de leur emploi. Selon le glissement auquel nous invite Lacan, c'est une méthode sérieuse dans le sens où elle touche au réel ; façon de faire entendre les variations autour de ces mathèmes, si tant est qu'on puisse leur donner ce titre...