Science des rêves et science des revues
Lydia Marinelli et les revues freudiennes
Directeur chahuté, rédacteurs éjectés et périodiques à la trappe…
Dès juin 1911, Freud met Jones dans la confidence et lui annonce « l'idée d'une nouvelle revue, absolument pas médicale (ein nichtärztliches Journal), Éros et Psyché, dirigée par deux hommes excellents, Sachs et Rank [...]». [1]
En réalité, la direction du périodique revient à Freud et les deux hommes occupent des fonctions de rédacteurs, ce que confirme la lecture de la page de titre.
Cette nouvelle revue non médicale ne s'appellera pas « Éros et Psyché », comme convenu, mais Imago, du titre d'un roman de l'écrivain suisse Carl Spitteler, nom qui possédait « une nécessaire indétermination », utile à l'entreprise qui lui était destinée. Dans une lettre du 14 janvier 1912 à Jones, Freud précise qu'il n'a rien trouvé de mieux et, au moins, ce nom est-il indistinct et assez vague. Le titre complet, par contre, visait bien à préciser le tournant amorcé par le périodique. Le sous-titre indexé fut donc Zeitschrift für die Anwendung der Psychoanalyse auf die Geisteswissenschaften dont la traduction généralement admise en français est bien discutable. En effet, il s'agit moins d'une revue de psychanalyse appliquée aux sciences de l'esprit, en terme d'intellect, qu'une revue pour l'application de la psychanalyse aux lettres, dans le sens académique d'une culture humaniste classique, ce que François Dachet, dans un article de revue, daté de 2014, met fort bien en évidence[2].En 1912, l'anthropologie et l'histoire de l'art relevaient encore du domaine des lettres.
L'hostilité des Zurichois aux orientations d'une telle publication est immédiate et les relations avec le Burghölzli se détériorent. Pour une fois, les Suisses et Steckel sont enfin unis dans le rejet partagé du nouveau périodique. Puisant dans ses ressources, Freud fait feu de tout bois. Il évoque d'abord la dimension d'une « affaire personnelle », puis fait valoir, auprès de Jung, la question de la survie commerciale.
« Venons-en à la question d'Imago, dans laquelle, à mon regret, vous prenez parti contre moi. Il me faut rappeler que, lors de la création d'Imago, vous n'aviez déjà pas réagi en tant que président de l'Association Internationale, mais en tant que directeur du Jahrbuch [...] Le Zentralblatt était insuffisant pour les tâches non médicales et il nous fallait un autre organe, que je me représentais comme un supplément au Zentralblatt et que j'ai pour cette raison tout d'abord proposé à Bergmann. [...] Les deux journaux sont nettement plus forts commercialement qu'un seul, l'un vient finalement en aide à l'autre. Steckel a manifesté de l'hostilité contre Imago dès le début». [3]
Piégé par le contrat qui le lie au Zentralblatt et donc à Steckel, Bergmann, l'éditeur allemand, décline l'offre de Freud, lequel se tourne vers les éditeurs viennois. Deuticke, au nom de la crédibilité scientifique, se désiste et c'est donc Hugo Heller qui relève le défi. Ce changement de maison d'édition en dit très long sur le nouvel intérêt de la psychanalyse pour l'application au domaine des lettres (Geisteswissenschaften) et son élargissement à un public profane et très cultivé. La librairie de Heller comprenait non seulement une société d'édition mais également une galerie d'art, extrêmement prisée, où se rendait l'élite intellectuelle de Vienne et des pays germanophones. Des musiciens aussi célèbres que Schönberg y côtoyaient des écrivains renommés comme Rilke, Hofmannsthal, Schnitzler ou les deux frères Mann. Heller, fin lettré, est également un fervent partisan des théories freudiennes ; il a activement participé aux débats de la Société du mercredi et il est membre de la toute jeune Association Psychanalytique de Vienne.
Avec la fondation de la revue Imago, la psychanalyse entre dans une ère de « sécularisation », dont la parution du premier numéro constitue le moment inaugural. Il s'agit maintenant d'observer et de modéliser les processus de la vie psychique, non plus seulement par l'examen des phénomènes psychopathologiques mais par l'examen des rapports du sujet à la culture. En 1912, la correspondance avec Jung dévoile que Freud entend bien définir le contour des articles souhaités et imprimer sa marque.
« Hier nous avons défini le contenu du premier numéro. Je contribue, avec le premier de trois courts essais qui traitent d'analogies entre la vie psychique des sauvages et celle des névrosés. Le premier s'intitule : l'horreur de l'inceste. Les autres s'appelleront l'ambivalence des directions du sentiment et la magie de la toute-puissance des pensées».[4]
La revue Imago effectuera cinq livraisons de ces textes sous le titre de « Über einige Übereinstimmungen im Seelenleben der Wilden und der Neurotiker, Sur quelques concordances entre la vie psychique des sauvages et celle des névrosés ».
Les deux premiers essais, Die Inzestscheu, L'horreur de l'inceste et Das Tabu und die Ambivalenz der Gefühlsregungen, Le tabou de l'ambivalence des sollicitations de sentiment, apparaissent dans trois numéros de 1912, alors que les deux derniers, Animismus, Magie und Allmacht der Gedanken, Animisme, magie et toute-puissance des pensées et Die infantile Wiederkehr des Totemismus, Le retour infantile du totémisme, seront édités en 1913 dans les numéros deux et quatre du deuxième volume». [5]
Le régime de diffusion des deux premiers essais est particulier. La revue Imago publie Die Inzestscheu, en mars 1911, mais le texte paraît également en avril dans les colonnes de journaux locaux, tels l'hebdomadaire viennois PAN et le Neues Wiener Journal.
Le deuxième essai, quant à lui, fera l'objet d'une lecture de plus de trois heures, le 27 avril, devant la Société Psychanalytique de Vienne, avant d'être confié à la revue.
Quelques mois après ces publications, Heller réunit les quatre essais dans un manuel, lequel prend le titre de Totem und Tabu. Einige Übereinstimmungen im Seelenleben der Wilden und der Neurotiker, Totem et tabou, Sur quelques concordances entre la vie psychique des sauvages et celle des névrosés».[6]
Ce qui est remarquable avec cette première édition en livre, ce sont les torsions apportées à la version originale et exigées par Freud auprès de l'éditeur. Dans le volume, le texte est augmenté d'une préface mais amputé des cinq premiers paragraphes introductifs du premier essai. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le passage manquant ne sera réimprimé en allemand qu'en 1987, sans être toutefois directement intégré au texte. Il trouve une place dans le Nachtragsband zu Sigmund Freuds Gesammelte Werken, le supplément aux Gesammelte Werke. Le lecteur francophone, quant à lui, en prendra connaissance en 1993 seulement.
La première rédaction, publiée dans la revue Imago de mars 1912, avait été largement conçue en fonction de Jung, ce que montre la lettre du 18 février.
« Je vous joins un prospectus d'Imago (pas encore sans fautes) [...] Dans mon travail sur l'horreur de l'inceste, j'espère avoir accentué à votre satisfaction la part qu'ont vos contributions et celles de vos élèves au développement de la psychanalyse».[7]
Dans le volume de 1913, après la brouille entre les deux hommes, toute référence à ces contributions est effacée. Au cœur même du texte, Freud prend déjà position face aux divergences de plus en plus marquées de Jung et de l'école zurichoise, ce que renforce encore la préface spécialement rédigée à cette fin. Freud a en ligne de mire un texte de Jung 43 qui a fait date, Wandlungen und Symbole der Libido , Métamorphoses et symboles de la libido, dont il a lu la première partie dans le Jahrbuch de 1911 et l'autre en 1912, dans le même périodique. Les désaccords croissants sur le rôle de la sexualité dans l'étiologie des névroses, sur la libido, l'inceste ou la fonction du père sont bien sûr repérables dans les éditions en livre, mais les revues, avec les correspondances, constituent l'espace vivant, souvent fructueux et toujours rude de ces controverses, l'espace où s'étiolent les idées et se structurent les intuitions les plus inspirées. Contrairement aux craintes de Freud, Imago sera une revue commercialement florissante, très lue en Allemagne avec 230 abonnements à la fin de l'année 1912.
Lors du congrès de Munich, en septembre 1913, les deux cinquièmes de l'assistance s'abstiennent de voter la réélection de Jung à la présidence de l'IPV. Jones qualifie l'atmosphère de désagréable.
Bleuler et Jung démissionnent sans éclats de leurs fonctions au sein du Jahrbuch en novembre 1913 et s'en expliquent a minima dans une déclaration de la rédaction et une communication de l'éditeur, dans le deuxième demi-tome de la même revue.
Quelque peu agacé, Jung évoque des raisons personnelles.
« Je me suis vu obligé de démissionner en tant que rédacteur du Jahrbuch. Les raisons de ma démission sont de nature personnelle, c'est pourquoi je dédaigne une discussion publique[9] ».
De son côté, dans une lettre du 5 novembre 1913, Bleuler n'argumente que très mollement sa décision et propose à Freud d'assurer seul la direction de la revue, ce qu'il accepte.
« Le mieux serait que vous preniez toute l'affaire en main avec un de vos élèves sur place (dortig) : mon nom deviendrait caduc. S'il n'y avait pas Deuticke je recommanderais de « laisser mourir » le livre. (das Eingehenlassen des Buches empfehlen)».[10]
Cette nouvelle direction s'accompagne, début 1914, d'une modification partielle du titre. Le Jahrbuch für psychoanalytische und psychopathologische Forschungen devient le Jahrbuch der Psychoanalyse. En d'autres termes, il sert désormais uniquement la recherche psychanalytique et trace une ligne de partage, une frontière entre les positions freudiennes représentatives de la « vraie psychanalyse » et les conceptions dissidentes adlériennes et jungiennes.
Les deux textes inauguraux de la nouvelle série du Jahrbuch se détachent par leur tranchant polémique. Le premier écrit,Zur Geschichte der psychoanalytischen Bewegung[11] Contribution à l'histoire du mouvement psychanalytique, auquel Freud « travaille avec rage » est une véritable charge contre Adler et « son système » et contre Jung dont « la pratique ne tient compte », selon Freud, « ni du passé ni du transfert ».
Dans le même volume du Jahrbuch, il publie un autre essai majeur sous le titreZur Einführung des Narzissmus[12]Pour introduire le narcissisme, qui est la réponse aux critiques de Jung à l'encontre de la conception freudienne de la libido. Ce sont surtout les remarques concernant le fait qu'elle échouerait totalement à rendre compte de la démence précoce qui sont à l'origine de cet écrit, essentiel dans l'évolution de la théorie psychanalytique.
Ces deux textes amènent Jung à démissionner de la présidence de L'IPV puis à quitter l'Association Internationale le 20 avril 1914, avec une partie non négligeable des membres de l'école de Zurich, parmi lesquels Alphonse Maeder. À la même période, il cesse toute correspondance avec Freud.
La nouvelle série du Jahrbuch, dont la rédaction est confiée à Abraham et au très fidèle Hitschmann, se confronte violemment à la réalité de la guerre. Contrairement à Imago, que Heller parvient à faire vivre, le Jahrbuch connaît une chute spectaculaire des abonnés après un an d'existence et Deuticke en cesse l'impression fin 1914.
Sur le front viennois, les débats font rage entre Steckel et Freud. Jones allègue comme cause du conflit le souhait de Freud de faire entrer Viktor Tausk dans la rédaction du Zentralblatt. D'après lui, Steckel détestait la personne de Tausk et n'en voulait pas dans « sa » revue. En octobre 1912, il refuse même de publier un de ses textes dans le Zentralblatt.
En réalité, le conflit entre Freud est plus complexe que ne l'admet Jones dans sa biographie et Freud dans sa contribution à l'histoire du mouvement psychanalytique. En fait, c'est la mission confiée à Tausk dans la revue qui alimente les débats.
« À cette époque, Freud, bien qu'il eût qualifié Tausk de « bête féroce » prisait fort ses qualités et aurait voulu lui confier la direction des comptes rendus critiques du Zentralblatt, partie jusque-là fort négligée [...] Steckel prit la mouche et déclara qu'il ne laisserait pas publier une seule ligne de Tausk dans son Zentralblatt. Freud lui rappela que cette revue était l'organe officiel de l'Association Internationale, de pareilles revendications personnelles ne pouvaient pas entrer en ligne de compte. Mais Steckel, monté sur ses grands chevaux, ne voulut pas en démordre». [13]
Dès 1912, Freud avait pensé instaurer, pour le Zentralblatt, un comité de recensions critiques (Referaten), constitué par Reitler, Hitschmann, Ferenczi et Tausk. Ces comptes rendus étaient des approches critiques des publications psychanalytiques et Freud prévoyait bien de passer en revue les travaux publiés dans le Jahrbuch, notamment ceux de Jung.
Marinelli souligne que cette rubrique n'était pas un simple appendice, mais le lieu décisif de la critique scientifique interne. Progressivement, une ligne de partage est tracée entre ceux qui appartenaient au mouvement psychanalytique et ceux qui n'y appartenaient pas encore ou plus.
Le choix de Tausk par Freud n'est pas sans arrière-pensée puisque le premier avait écrit un compte rendu critique et dévastateur sur une présentation de cas de Steckel. Freud affirme que les différents scientifiques n'auraient joué aucun rôle mais on peut en douter. Quelques mois avant la rupture, Steckel s'était permis de remettre en cause la conception freudienne de névrose actuelle devant l'Association Psychanalytique de Vienne.
Au-delà des versions du conflit, l'enjeu de ces débats, de part et d'autre, c'est, depuis le début, la question du contrôle d'une revue, le Zentralblatt, organe interne de L'IPV, qui représente officiellement la psychanalyse à l'extérieur.
Freud ne parviendra pas à imposer Tausk et encore moins à écarter Steckel de la revue.
La correspondance entre Freud et Jung permet de saisir que Steckel avait lui-même négocié le contrat du Zentralblatt avec l'éditeur allemand Bergmann, un contrat qui le protégeait de toute éviction. C'est donc Freud, le directeur, qui se voit « débarqué » du périodique. Le conflit dure sept mois, de mai à septembre 1912, jusqu'à l'abandon du journal par le directeur. Le lien amical entre Freud et Jung est déjà fortement entamé, puisque celui-ci vient de faire paraître la deuxième partie de Métamorphoses et symboles de la libido, qui déplaît tant à Freud. Pourtant, il n'hésite pas à le prendre pour confident de ses déboires avec les Viennois.
« J'espère que vous savez maintenant pourquoi j'ai retiré le directeur de la publication au lieu de changer de rédacteur. J'ai vu que je n'en avais pas le pouvoir, que l'éditeur prenait parti pour Steckel, et qu'il me mettrait dehors par un détour désavantageux [...] Cela ne m'a pas convenu. Ainsi j'ai jeté le journal avec le rédacteur. (Das ging nicht an. So warf ich das Blatt mit dem Redakteur weg)».[14]
Fin 1912, le Zentralblatt paraît pour la première fois sans le nom de Freud, et indexé à celui de Steckel, qui en modifie le titre. Le Zentralblatt für psychoanalyse devient le Zentralblatt für psychoanalyse und psychotherapie. L'effacement du nom de Freud sur la première de couverture, les consignes pour que les disciples n'adressent aucun article à la rédaction, la concurrence des autres revues, Imago et provisoirement le Jahrbuch, toutes ces raisons provoquent la chute vertigineuse du nombre d'abonnés. Parallèlement, L'Association Internationale s'empresse de suspendre sa collaboration officielle avec le Zentralblatt, en créant son propre organe officiel de publication en janvier 1913 qui prend le nom de Internationale Zeitschrift für (ärztliche) Psychoanalyse (IZP), Revue Internationale de psychanalyse (médicale).
Compte tenu de cette nouvelle configuration du marché des publications psychanalytiques, le Zentralblatt suspend son activité en 1914.
Par la suite, après la première guerre, Steckel resurgit avec des projets de revue et il parvient, en 1924, à créer son propre journal chez Deuticke, Fortschritte der Sexualwissenschaft und psychoanalyse, Progrès de la science du sexuel et de la psychanalyse.
C'est dans cette revue que Steckel publie, en 1926, son Histoire du mouvement psychanalytique, dans laquelle il donne sa propre version du conflit avec Freud.
En attendant, une bataille âpre, juridique, s'engage en hiver 1912, pour obtenir la dissolution du contrat entre l'IPV et le Zentralblatt. Il s'agit, bien évidemment, d'obtenir la séparation du Zentralblatt et du fameux Correspondenzblatt et de récupérer ce dernier. Un accord est enfin trouvé avec l'éditeur Bergmann, concernant l'autonomie des deux périodiques, moyennant des indemnités de dédommagement. Les conventions de septembre et octobre 1911 sont suspendues et remplacées par d'autres accords. Il est stipulé qu'à partir du quatrième fascicule du Zentralblatt, la désignation sur la page de titre « Organe de L'Association Psychanalytique Internationale » tombe et que le Correspondenzblatt de l'IPV n'est plus imprimé à l'intérieur de celui-ci. Le premier janvier 1913, Riklin rédige à la main et signe une circulaire adressée aux présidents des sections locales, où il informe que la séparation est actée. On y apprend d'ailleurs que le Correspondenzblatt est déjà casé ailleurs par les bons soins de Freud
« Suite à la séparation du Zentralblatt de l'Association Psychanalytique Internationale, nous sommes contraints de caser ailleurs le Korrespondenzblatt. M. le Prof. Freud a aimablement mis à notre disposition son Internationale Zeitschrift für ärztliche Psychoanalyse, nouvellement fondé, et ce aux mêmes conditions que l'ancien Zentralblatt».[15]
Pour cette nouvelle revue, Freud nomme Ferenczi, Rank, et Jones comme rédacteurs et sera particulièrement vigilant aux liens contractuels entre la rédaction, L'IPV et l'éditeur, Hugo Heller.
En ce qui concerne le sous-titre indexé à la revue, celui-ci fait l'objet de débats entre Vienne et Zurich. Les Suisses proposent « therapeutisch », au lieu de « ärztlich », médical, pour ne pas exclure les théologiens et les pédagogues, ce que rejette vivement Freud. Ferenczi, de son côté préfère n'accoler aucun adjectif, toujours trop étroit ou unilatéral. Freud gardera l'adjectif « médical » dont les effets vont devenir assez vite ravageurs pour la pratique analytique.
Avec l'échec des deux premières revues qui, par leur existence, mettaient en relief le mouvement psychanalytique, la psychanalyse, d'une certaine manière, retourne à Freud et se trouve reliée à son nom. Cette tendance se renforce lorsqu'il décide de créer la maison d'édition le Verlag en 1919, lequel publiera les revues IZP, l'organe officiel de l'IPV et Imago, entre autres. Quelques éditeurs de la première heure continuent néanmoins à travailler pour Freud comme Deuticke à Vienne et Karger à Berlin...
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[1]S. Freud - E. Jones, op.cit.. , Lettre de Freud du 27.6.1911.
[2]François Dachet, « Applications de la psychanalyse ? », in Superflux n° 7, février 2014, Paris, Unebévue -éditeur.
[3]S. Freud – C.G. Jung, op.cit. , Lettre de Freud du 5.12.1912.
[4]Ibid, Lettre de Freud du 10.1.1912
[5]Pour une approche détaillée et précise des conditions éditoriales de ces quatre essais, on peut se référer au Supplément n°6 de la revue L’unebévue, Paris, E.P.E.L, printemps 1995.
[6]Sigmund Freud, Totem und Tabu (1913). Über einige Übereinstimmungen und Seelenleben der Wilden und der Neurotiker, GW, Bd IX, Totem et tabou. Quelques concordances entre la vie psychique des sauvages et celle des névrosés, Paris, Gallimard, 1993.
[7]S. Freud – C.G. Jung, op.cit . , Lettre de Freud du 18.2.1912.
[8]C.G.Jung, Wandlungen und Symbole der Libido. Beiträge zur Entwicklungsgeschichte des Denkens, (1912), Deuticke, Leipzig, Wien, DTVerlag, 2001, Métamorphoses et Symboles de la libido, Paris, Montaigne (Aubier), 1927.
[9]Déclaration de la rédaction et communication de l’éditeur, in Jahrbuch V, 2ème demi-tome 1913.
[10]Lettre de Bleuler à Freud, 5.11.1913, Sigmund Freud Collection, Library of Congress, Washington, B6.
[11]Sigmund Freud, Zur Geschichte der psychoanalytischen Bewegung (1914), GW, Bd X, « Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique », in Cinq leçons sur la psychanalyse, Paris, Gallimard, 1991.
[12]Sigmund Freud, Zur Einführung des Narzissmus, GW, Bd X, « Pour introduire le narcissisme »,in La vie sexuelle, Paris, P.U.F, 1969.
[13]E.Jones, op. cit. , vol 2, p145.
[14]S. Freud- C.G.Jung, op. cit. , Lettre de Freud du 14.11.1912.
[15]S.Freud- C.G.Jung, op.cit. , Lettre de F.Riklin du 1.1.1913 aux présidents des sections locales et à Jung, président de l ’ IPV.